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Alexis Trouillas, l’art dans la vie, la vie dans l’art

J’ai découvert cet HNI (« Humain Non Identifié ») grâce à une interview de Richard Boutry sur France Soir en 2021. Alexis parlait de sa candidature à la présidentielle de 2022 !

Plus tard, je l’ai rencontré à la manifestation du 17 juillet 2021 puis au rassemblement de soutien au Professeur Perronne en 2022.

De par sa personnalité et son parcours unique et hors du commun, il me semble que cet esprit libre mérite un article et d’être connu des lecteurs de La Vérité Libère.

Merci à Alexis d’avoir joué le jeu et répondu à mes questions ! Cela a été un régal de te lire !

-Gerry

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1/ Auditeur pour une grande entreprise, Auteur, Compositeur, Interprète, Éditeur, Producteur Chanteur, Poète, Président d’un parti politique… Alexis, qui es-tu vraiment ? Quel est ton but ultime aujourd’hui ? Ton fil directeur ?  

C’est vrai que mon parcours peut surprendre. Qui suis-je ? Vaste question ! Je dirais qu’aujourd’hui, j’ai un métier et une mission.

Mon métier, c’est d’être un artisan de la culture française. J’écris des textes poétiques et philosophiques. Je produis des artistes, des spectacles et une série TV. J’édite aussi des livres. Le point commun de tous ces projets, c’est leur message qui me semble aller dans le bon sens pour notre pays.

Par exemple, j’ai édité un livre sur Johnny Hallyday qui était à mes yeux une incarnation vibrante de la France, une sorte de monarque au sens où il réunissait très largement autour de lui, en véhiculant de belles valeurs de combativité, de courage et de liberté.

Cela m’amène à ma mission politique qui est de sauver la France et de participer à sa résurrection. Cela peut paraître pompeux mais c’est vraiment ce que je crois : la France est en danger de mort. Des puissances immenses sont à l’œuvre pour la déconstruire et la détricoter à tous les niveaux.

Nous pouvons d’ailleurs tous être ses sauveurs, à notre mesure, humblement. Certains peuvent le faire à côté de leur activité professionnelle par un engagement politique ou social. Moi, j’en ai fait le but central de ma vie, car l’amour que j’ai pour mon pays est énorme et grandit chaque jour que je m’implique pour lui. C’est le fil directeur de tout ce que je fais aujourd’hui.

Le cœur de ce sauvetage est cultuel et culturel. Car les valeurs que l’on cultive et la créativité artistique qui les diffusent sont les fondements de toute société.

C’est pourquoi j’en ai fait mon métier. C’est pourquoi aussi nous avons placé la spiritualité et la culture au cœur de notre projet politique porté par Emergence, le mouvement que nous avons créé.

Tout cela s’est fait naturellement, dans un élan vital ; mais c’est maintenant que je jette un regard sur le chemin parcouru, que je vois l’articulation logique de mes différentes activités.

2/ Chrétien, juif, bouddhiste, musulman… comment concilies-tu les croyances de toutes ses religions au quotidien ? 

Je considère que toute religion est une école de vie, un chemin vers le divin, un moyen de rester en santé et de cultiver une véritable liberté. J’interroge donc toutes les religions sur des questions essentielles pour voir ce qu’elles ont en commun. Je cherche à en tirer des vérités intemporelles et universelles auxquelles nous pouvons tous nous raccrocher. Cela me permet de voir aussi plus facilement les torsions et les corruptions des messages prophétiques qui rendent les religions obscurantistes et mortifères.

Cela fait partie de ma mission politique car le mal-être français que nous éprouvons aujourd’hui provient notamment de l’absence de culte commun comme nous l’avions autrefois lorsque la France était fille aînée de l’Église.

Ce que j’ai découvert en explorant les religions, c’est que le sens de fraternité ne se décrète pas. Il se cultive à travers des rites qui créent un esprit de cohésion et de solidarité. Sans culte commun à tous les Français, les communautés se replient sur elles-mêmes. Elles finissent par s’affronter car elles ne voient plus ce qu’elles ont en partage et se focalisent sur ce qui les oppose.

Déjà, la division entre catholiques et protestants avait été la source de tensions et de drames qui avaient plongé la France dans la guerre civile et la misère. À présent, les tensions entre juifs, chrétiens et musulmans, entre athées et croyants, sont énormes et minent notre pays. Elles nous empêchent de nous définir en tant que peuple et ne permettent pas de faire converger les énergies vers un projet commun.

Mon but est de permettre une réunification de la France autour d’un socle de valeurs communes, issues des grandes religions, en révélant notamment à quel point elles s’inscrivent dans une même continuité. Qui sait par exemple que les musulmans attendent le retour du Christ ? Qui sait vraiment à quel point Jésus était juif ?

C’est en allant par exemple dans les synagogues, en m’immergeant dans cette culture juive à la profondeur abyssale, que je comprends aujourd’hui le message de Jésus alors qu’il m’était souvent obscur autrefois.

J’éclaire aussi tous ces messages avec des philosophies du monde entier. Ainsi, le bouddhisme a été pour moi le premier pas de mon chemin spirituel. Il m’a ouvert à certains principes et à l’irrationalité. Il m’a réconcilié avec le christianisme que mon éducation dans un milieu athée m’avait amené à mépriser voire à moquer.

Au quotidien, je pratique ainsi ma spiritualité de façon singulière mais qui me semble cohérente avec cet objectif d’ouverture et d’unité. Je démarre ma journée avec une prière comportant des prosternations et des gestes d’inspiration musulmane mais aussi bouddhiste et hindouiste. C’est une véritable gymnastique, un yoga ; or les pratiquants l’ignorent souvent !

Je considère que le corps et son maintien en bonne santé constitue la base de toute pratique spirituelle. Selon moi, la paix de l’âme ne saurait s’obtenir sans celle du corps qui est son véhicule. Le matin, je suis donc un processus d’éveil à la fois corporel et spirituel.

Dans ce laps de temps que je m’accorde pour bien démarrer ma journée, je lis des textes saints et philosophiques, si possible dans la langue de leurs auteurs pour éviter toute erreur d’interprétation et de traduction. C’est pourquoi j’apprends l’arabe, l’hébreu, le tibétain, le sanskrit et le grec. Je ne pourrais pas les parler couramment mais je sais les lire pour en étudier l’étymologie et aller chercher le sens profond des textes sacrés que je m’efforce d’apprendre par cœur.

En semaine, je me rends tout autant à la mosquée, à la synagogue, à l’église ou dans un temple bouddhiste. Parfois, quand je suis motivé et que j’en ai le temps, je fais même un grand chelem dans une même semaine : le jeudi dans un temple bouddhiste, le vendredi à la grande mosquée de Paris, le samedi dans une synagogue près de chez moi et le dimanche à l’église de ma paroisse.

Cela me prend du temps mais je le fais avec joie. Je considère par ailleurs que c’est la base de mon travail d’homme politique. Comment prétendre à des responsabilités au service d’un peuple dont on ne comprend pas chacune des communautés qui le composent ?

Quelques versets clés, appris en langue originale, sont alors comme un sésame des cœurs dans chacune de ces communautés. Quand je les récite à des musulmans ou à des juifs par exemple, leur visage s’illumine. Une chaleur s’installe tout de suite, car je fais alors la preuve que je cherche à établir un lien de fraternité profond avec eux.

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3/ Comment t’est venue cette passion pour la poésie ? On dirait que tu mets la vie en poésie…

C’est quelque chose d’instinctif. J’ai toujours écrit des petits poèmes quand j’étais petit, pour les grandes occasions, pour faire plaisir à mes parents ou pour extérioriser quelque chose de profond.

Le meilleur ami de mon père, un être charismatique et hors du commun, nous rejoignait parfois pour les repas de famille. Il lui arrivait alors de réciter des vers lors d’une conversation. C’était un délice. Il le faisait avec une certaine théâtralité qui suspendait le temps. Le moment devenait magique. C’est tout le pouvoir de la poésie : capter la magie d’un instant et la retranscrire en quelques mots.

La poésie est ainsi au cœur de toute spiritualité. On ne s’en rend pas compte avec les traductions dont nous disposons, mais tous les textes prophétiques sont en réalité des poésies. Les versets sont en vers, d’où le mot “verset”. La traduction, sans qu’elle soit versifiée, enlève toute cette part de magie et de divin que comportent les textes saints.

Conscient de cela, Victor Hugo, dans son recueil “La Bible – Le Koran”, s’est donc efforcé de reprendre des textes des trois religions du Livre pour les retranscrire dans des poésies écrites en français.

D’autres poètes sont aussi dans mon panthéon. Baudelaire bien sûr. On associe communément le mot poésie à des textes écrits alors que la poésie a vocation à être chantée, psalmodiée, mise en musique !

Historiquement d’ailleurs, les psaumes de David étaient systématiquement transformés en cantiques. Au moyen-âge, les ménestrels et les troubadours chantaient leurs textes dans la rue et aux repas.

Certains textes poétiques se suffisent à eux-mêmes par la musicalité qu’ils comportent et la façon dont ils sont tournés. Mais je crois que c’est lorsqu’ils sont récités par de véritables artistes et qu’ils sont mis en musique qu’ils prennent tout leur sens et qu’ils sont les plus inspirants.

– TOMBER –

Tu cherchais juste à tuer l’ennui,

Tu voulais seulement occuper une nuit,

Un esprit où exister,

Des mains pour te réchauffer.

Je croyais avoir conquis un empire.

Je pensais avoir vaincu le pire.

Mais tout en haut de mon orgueil,

J’étais tout seul.

Et tu m’as fait tomber…

Tomber…

Je ne sais pas quand ça va s’arrêter.

Je ne sais plus à quoi me raccrocher.

Tu voulais obtenir ta vengeance

Sur tout ceux qui ont souillé ton innocence,

Obtenir réparation,

Après tant, tant de déceptions.

Moi j’étais comme un loup affamé.

Je voulais ton regard pour mieux me contempler.

Je voulais jouer avec le feu de ta passion

Mais c’était sur mes braises que je mettais du charbon.

Et tu m’as fait tomber…

Tomber…

Je ne sais pas où je vais terminer.

Je ne sais plus comment me relever.

Tu m’as brûlé de la glace qui t’emprisonne.

Tu m’as transmis l’aigreur qui t’empoisonne.

Je me suis blessé sur chacune de tes épines.

J’ai attrapé le mal qui te domine.

Mais je dégraferai une à une tes habitudes

Pour faire glisser ta robe de certitudes

J’irai te chercher jusqu’au fond de ton enfer

Car c’est à moi maintenant de te faire

Tomber…

Tomber…

Et si j’étais le dernier que tu devais sacrifier

Sur l’autel de l’amour consommé ?

Si j’étais celui qui te ferait tomber

Alors que je suis là, à tes pieds ?

Mais aujourd’hui tout est à l’envers :

Le Paradis s’est changé en enfer

Le présent domine l’Eternel.

Si on devait tomber, ce serait donc vers le ciel.

Tomber…

Tomber…

Alexis (2011)

4/ Ces dernières années, le gouvernement nous a fait comprendre que les artistes étaient non essentiels. Quel est ton point de vue sur l’importance de l’art et des artistes dans la société ? En quoi l’art pourrait-il être essentiel ?

C’est très révélateur de l’absence d’âme de ce gouvernement et de son manque de profondeur spirituelle.

Durant l’Antiquité, les artistes étaient omniprésents dans la cité pour établir un lien avec le divin, pour insuffler en permanence un sens d’harmonie qui est constitutif de la Création. Dans les dialogues de Platon, un aède est souvent présent pour inspirer les réflexions et les échanges philosophiques qui constituaient la base de la construction de la société grecque.

Par opposition, dire – et décréter ! – que la culture est non essentielle, c’est un contresens fondamental qui explique à quel point ce gouvernement est si mortifère et destructeur pour notre pays.

C’est réduire l’homme à l’état de consommateur, de machine à produire, d’homo œconomicus froid, d’être qui ne serait conduit que par sa rationalité. Nous voyons là le fruit de l’économisation et de la financiarisation de notre monde porté par des penseurs de formation (ou plutôt de déformation) économique comme Jacques Attali.

C’est aussi le signe d’un glissement vers un régime totalitaire. Ce type d’organisation politique déteste toute forme de poésie et de spiritualité car elles sont précisément les moyens de cultiver une liberté qui la met en danger. Ainsi, les communistes chinois oppriment les membres du mouvement spirituel Falun Gong qu’ils qualifient de secte dangereuse.

En effet, comment faire peur quand les humoristes font rire et dédramatisent la situation ? Ce sont les humoristes qui peuvent se permettre de dire les vérités les plus gênantes. Ce sont les dessinateurs qui peuvent révéler les absurdités les plus compromettantes. Ce sont les musiciens et les chanteurs qui, en faisant danser une foule au même rythme, peuvent par contraste, montrer à quel point des décisions politiques sont disharmonieuses, déprimantes et sources de conflits.

5/ D’après toi, quelle est l’importance de la vérité et de la liberté dans l’art ?

Si on y réfléchit bien, toute œuvre significative est porteuse d’un message, d’une vérité qui peut nous être utile au quotidien et nous inspirer dans la conduite de notre existence. Derrière un chef-d’œuvre, un classique, il y a toujours la révélation de quelque chose de profond. Si vous interrogez un artiste sur son œuvre, il pourra souvent vous dire la réflexion philosophique qui l’animait au moment de la produire.

Toute œuvre qui ne correspond pas à ce qu’est l’artiste vraiment, perd en signification et en qualité. S’il l’a produite pour se conformer à un standard, pour vendre en quantité ou pour tenter de plaire, alors elle ne comportera pas ce supplément d’âme, cette part de magie mystérieuse qui la rend inspirante et qui donne envie de la contempler ou de l’écouter encore et encore.

Quant à la liberté, elle est inhérente à toute création artistique : créer est un acte de liberté profonde et une œuvre peut libérer ceux qui sont à son contact. Elle peut les libérer par exemple de l’ignorance, en révélant une vérité qui leur permet de comprendre une situation.

La vérité éclate ainsi souvent dans un rire quand un humoriste se permet de la dire alors qu’elle est taboue ou dissimulée. La musique permet de dire des choses qui seraient choquantes et inaudibles sans l’enrobage artistique.

C’est ainsi que beaucoup de chansons parlent de sexe, parfois de façon très crue ; et le public les chante en cœur dans une libération cathartique. Les chansons de funk sont souvent très sexuelles…

6/ En quoi la vérité libère-t-elle ?
7/ Quelle est ton actualité artistique ?

Je cherche un éditeur pour mon recueil de poèmes et je suis en train d’enregistrer un petit album. Cela peut paraître incongru et incompatible avec mon implication politique en tant que chef de parti. Pourtant selon moi, cela va dans le même sens, car je vise l’unité de notre pays. Je veux transcender les clivages en cherchant à établir les bases d’une société harmonieuse. Or, l’art cherche forcément une forme d’harmonie, sans quoi il est laid et n’est que conceptuel.

Je produis également une série sur l’origine des mousquetaires. C’est une aventure passionnante qui permet d’aller puiser dans le passé les sources d’une fierté nationale.

J’ai encore d’autres projets de production et d’édition mais j’en ai déjà beaucoup dit !

Alexis Trouillas

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