La vérité libère

Il y a environ 4-5 mois, peu après le début de mon entrée en terminale, j’ai choisi de quitter l’école. J’étais dans un bon lycée, j’étais un bon élève, mais je me suis rendu compte que l’école nous rendait individualistes, pas en lien avec les autres, qu’on nous apprenait à faire de l’argent, pas des amis, qu’on ne nous apprenait pas à nous connaître nous-mêmes, ni le monde qui nous entourait. On nous formait simplement à obéir aux règles, quelles qu’elles soient, à travailler toujours plus, pour gagner toujours plus, pour consommer toujours plus. On nous forme pour être dépendants de ce système capitaliste, qui nous amène tout sur un plateau (nourriture, électricité, énergies diverses, eau…) et lorsque l’on sort de l’école, on ne connaît rien de la vraie vie, on  ne sait pas produire ce qu’on consomme par exemple, parce que le système s’en occupe pour nous. On devient un rouage du système. Alors j’ai quitté les cours, parce que ça ne correspondait plus à mes valeurs de continuer à me lever le matin pour n’être, à mon sens, qu’un rouage d’un système malade.

C’est pas facile d’en partir, pendant que tous ses potes y sont toujours. On se sent parfois seul, on doute d’avoir fait le bon choix, on se sent différent, parfois un peu rejeté, parce qu’on a radicalement changé en peu de temps. Personnellement, je vois toujours mes amis pendant leur temps libre, j’ai trouvé d’autres jeunes qui partagent des idées similaires aux miennes, du coup, ça va ! Je pense que si nos valeurs et nos convictions sont profondément ancrées en nous, alors ce genre de choix assez difficile est possible, parce que justement c’est un choix, et on l’assume mieux que si c’était quelque chose de contraint.

J’ai la chance que ma mère soit d’accord avec mes idées et me laisse quitter l’école ! Evidemment, je sais bien que ce n’est pas le cas de tout le monde. Ma famille, en général, comprends moins mon choix, on dit que « c’est dommage », « du gâchis », que j’ai un peu « perdu la tête ». Je pense que faire le choix d’être un peu en « marge » par rapport à certaines choses, implique aussi le choix d’assumer les critiques, l’incompréhension, la colère de ses proches ou des gens en général. De plus, cette incompréhension générale est normale je trouve, dans un système ou on nous à habitués à ne suivre qu’une seule voie, celle du conditionnement du système scolaire, et ensuite, plus tard, celle de la quête d’argent, quête qui ne se termine jamais, car l’humain en veut toujours plus.

Alors, que fais-je depuis ? Jouer à des jeux vidéo toute la journée ?

Pas du tout ! L’aventure ne fait que commencer, j’ai plein de projets que j’ai commencé à réaliser !

Si vous êtes jeune ou moins jeune, que vous vous posez des questions et que vous souhaitez en savoir plus sur les démarches que j’ai suivies, écrivez-moi en commentaire ! »

MikaZ

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