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Comment fonctionnent les médias ? Les illusions perdues…

Un soir de décembre 2023, je suis tombée sur ce film… de 2021. Les Illusions Perdues. Une adaptation du roman d’Honoré de Balzac. Incroyablement frappant d’actualité et de véracité au sujet du business des médias au XIXème siècle !

Je vous invite à écouter cet extrait :

A 1 minute :

-Tu crois que c’est quoi mon métier ?

-Vous rendez compte des nouveaux livres, des nouvelles pièces de théâtres, de nouvelles idées, vous éclairez les gens sur l’art, le monde…

-Mon métier, c’est d’enrichir les actionnaires du journal et au passage de ratisser le plus possible…

A 1 minute 55 :

-Et la polémique est lancée. Et la polémique pour eux, c’est le plus important. C’est ce qui fait parler et vendre des places de théâtres, des livres, tout ce que tu veux.

Plus tard :

Si tu ne fais peur à personne, tu n’intéresses personne.

La nouvelle aristocratie était celle de l’argent.

Un jour ou l’autre, allez savoir, un banquier allait rentrer au gouvernement.

A la minute 23 :

-Notre ligne éditoriale sera simple : le journal tiendra pour vrai, tout ce qui est probable !

… il y avait alors un mot précis pour définir une fausse information : on appelait cela un canard. Peut-être parce que les fausses nouvelles à sensation faisaient courir tout le monde comme on court après les canards. Pour faire l’événement, un journal pouvait allumer n’importe quelle rumeur. Vérité ou bobard, on ne s’attardait pas à ce genre de détail. Ces marchands de papier l’avaient bien compris. Une fausse information et un démenti, c’était déjà deux événements. La seule vérité qui comptait, c’était celle des chiffres de vente du journal. Alors les fausses informations, ces fameux canards, couraient librement dans Paris. Et on ne savait pas encore comment les enchaîner.

Le journal devenait une boutique où il fallait vendre au public des nouvelles de la couleur qu’ils voudraient. Il ne s’agissait plus d’éclairer le lecteur mais de flatter ses opinions. Ou plutôt de les inventer. Les informations, les idées devenaient de banales marchandises à refourguer aux clients, les abonnés. Alors certains de ces journalistes devenaient de simples marchands de phrases, des trafiquants de mots. De sortes de courtiers qui s’imposaient entre les artistes et le public.

A 40 minutes, le protagoniste est “baptisé” journaliste :

-Au nom de la mauvaise foi, de la fausse rumeur et de l’annonce publicitaire, je te baptise journaliste !

Les relations entre médias, industriels et politiciens sont parfaitement décrits. Toute la pyramide du pouvoir est décrite. Et devinez quoi ? Rien n’a changé… de nos jours on a les fermes à “j’aime” de Facebook; les influenceurs etc… pour vendre au public des produits dont il n’a pas forcément besoin. Les médias lavent le “cerveau” des gens.

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