La vérité libère

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Tristan Edelman, un artiste LIBRE

Danseur, chorégraphe, pianiste, compositeur…énergéticien, etc etc… Tristan Edelman est avant tout un artiste et un homme LIBRE. Un homme qui suit son intuition et s’accomplit à travers l’art et ses multiples facettes…

1/ Danseur, chorégraphe, pianiste, compositeur… Tu es un artiste complet. Comment es-tu passé d’un art à l’autre ?

J’ai commencé par la musique classique au conservatoire et avec une professeur de l’Est. Puis j’ai pratiqué les arts martiaux asiatiques avec mon professeur de piano qui, étant noir des Antilles, m’a fait découvrir la musique populaire des Caraïbes. A l’écoute des tambours cubains, j’ai eu une émotion tellement profonde que j’ai commencé à intégrer cette musique. L’alliance de la musique, des arts martiaux et des tambours m’a naturellement porté vers la danse et la chorégraphie. L’écriture m’a toujours accompagné à travers la poésie et les chansons.

J’ai donc laissé tomber mes contrats et un avenir prometteur pour partir voyager dans le monde et être initié aux musiques et aux danses populaires et rituelles. C’était un choix fort : on rêve tous de contrats rémunérés et de reconnaissance institutionnelle ! Très tôt j’avais compris instinctivement qu’il vaut mieux suivre sa nécessité intérieure que les compromissions du marché de l’art qui te détruisent de l’intérieur — sans que tu t’en rendes vraiment compte d’ailleurs.

Je ne regrette pas, car j’ai pu participer à un monde souterrain incroyable, et vivre des aventures hallucinantes. Le vrai art, la vraie vie !

Mais tu sais, au fond, quand tu sors du carcan occidental de la spécialisation, tu découvres que les cultures n’ont jamais séparé les arts et que l’humain s’exprime avec tous ses sens. Tu entends une musique, tu as envie de danser, tu es sous ta douche, tu as envie de chanter, tu es amoureux, tu as envie d’écrire des paroles passionnées. C’est très simple au fond : il faut juste oser se laisser aller. Mais bon, c’est sans doute le plus difficile dans cette société fondée sur l’auto-contrôle.

Arts martiaux
Arts martiaux
Soins énergétiques
Soins énergétiques
Danse
Danse
2/ Comment es-tu passé d’artiste à énergéticien ?… L’art soigne-t-il ?

Comment je suis passé de l’art à l’énergétique ? D’abord j’avais une sensibilité énergétique à la base. Et dans la famille d’origine chinoise, noire, indienne et russe nous étions proches des médecines traditionnelles. Puis la vie violente m’a obligé a développé plus encore cette sensibilité. Ensuite les arts martiaux asiatiques sont complètement imprégnés de l’énergie, le souffle. Enfin, en tant que danseur, tu es dans le corps en permanence, tu en connais les détails et la complexité infinie. Au moment de mourir, mon maître de danse et d’arts martiaux m’a suggéré de partager mes dons et mes connaissances énergétiques. J’ai alors complété mon expérience du corps avec des formations théoriques en acupuncture, médecine chinoise, Ayurveda etc. Il y a une continuité évidente entre l’art et l’énergétique. L’art est très proche de l’énergie, c’est son secret.

L’art soigne-t-il ? Oui ! Sa force, c’est qu’il ne cherche pas à soigner. Il est la vie indomptable. C’est la vie qui passe en nous. La vie libre. Je veux dire par là que l’art est plus important que la santé et la maladie. C’est une question de sens de la vie, d’intensité, de passion, de rapport à l’existence. Tu vois, quand on pense à l’énergétique, on pense aux thérapies parallèles, mais en fait c’est encore une question de vie. Est-ce que tu veux ne jamais être malade ou est-ce que tu veux vivre pleinement ? Ben voilà la vraie question. En fonction de la réponse tu auras un style de vie particulier. Mais je note de mon côté que quand tu vis pleinement tu es naturellement moins malade…

3/ D’où vient ton indomptabilité ? Innée ou acquise ? Comment las-tu acquise ?

Eh oui c’est une question qui revient souvent… à raison. Bon je ne sais pas très bien. En tous cas, nous naissons tous indomptables, plein des forces énergétiques du bébé, de l’enfant. L’adolescence nous rappelle à cette indomptabilité. Après la société essaye de capter et de diriger ces forces.
Qu’est-ce qui fait que ce flux revient dans la vie ? Impossible à dire. Mais je constate lors des séances énergétiques, qu’il y a toujours un conflit à l’origine de l’éveil. Parfois des dissensions dans le travail, les relations, d’autres fois des conflits internes, et parfois des détails, des broutilles qui révèlent des énormes envies de liberté. Mais qu’est-ce qui fait que celui-là reste soumis et celle-là se relève ? On peut toujours trouver des raisons psychologiques et sociales, mais honnêtement c’est impossible à savoir. Et tant mieux ! Sinon on ferait des recettes.
Après, les rencontres sont fondamentales. Certaines personnes vous transmettent quelque chose d’incroyable dans ce sens de la liberté.

De mon côté, j’ai pris un acte inconscient avec moi-même très tôt, vers 5 ans. La vie familiale était tellement dure et les gens autour de moi tellement traumatisés que je me suis dit : «  Ah non je ne veux pas passer ma vie à être dressé, à obéir à des ordres et des idéaux absurdes, c’est trop triste. » Je suis resté fidèle à l’enfance. La joie d’exister et d’échanger tout simplement. A partir de là j’ai rencontré les bonnes personnes et suivi les situations qui m’ont fait grandir dans ce sens.
Mais le truc c’est que l’indomptabilité demande du courage, de la persévérance, de la souplesse, et même une certaine discipline, parce que le système est calibré sur le dressage, non sur l’indomptable. Heureusement, plus tu es indomptable plus tu rencontres des êtres libres avec lesquels il est possible de vivre, de grandir et de se réjouir.

4/ Livre : parle-nous en un peu… quelle est sa genèse et son but.

Il est venu suite à la mort de mes parents qui ont été assassinés par le système global, et hospitalier en particulier. Je n’étais pas du tout parti pour écrire un livre. Mais c’est le seul moyen que j’avais pour témoigner et pour élaborer l’injustice et ma douleur. Il naît d’une pure nécessité sans une idée ni projet.

Son but est de toucher le lecteur au sens fort. Que ce récit aille droit au cœur et à la tête. Que ces lignes aident à sortir du déni que nous traversons tous à divers degrés et que l’indomptable en chacun se réveille !

C’est un livre inclassable. Avant de me lancer dans des livres sur l’énergie, je suis content qu’il y ait celui-là. Je suis mis à nu. On sait qui je suis. Sans idéal. Un exemple vécu pas une fiction. Une sorte de roman du réel avec des mises en abîmes entre le constat incroyablement violent de nos sociétés, des réflexions sur la vie, la politique, les grandes questions autour de la vie, la mort, et surtout le dévoilement de nos émotions — de la colère à la tristesse avec toujours l’amour fou et même de l’humour.
Qu’est-ce qu’on ressent ? Qu’est-ce qu’on vit ? Qu’est-ce qu’on s’autorise à vivre ? Qu’est-ce qu’on ne lâchera pas ? Qu’est-ce qu’on veut transmettre à nos proches, aux enfants, au futur ? Comment ré-enchanter le monde et retrouver la poésie ?

Les indomptables recto
Les indomptables recto
Les-Indomptables verso
Les-Indomptables verso
5/ D’après toi, quelle est limportance de la vérité et de la liberté dans l’art ?

Personnellement l’art a toujours été un moyen de dévoiler la vérité avec les outils de la mise en scène de nos émotions et de nos structures profondes. Je ne suis pas un suiveur de l’art contemporain et du postmodernisme qui affirment qu’il n’y a de vérité qu’individuelle. Le résultat est qu’on pense tous avoir « notre » vérité et lorsque l’Etat t’impose une vérité qui est un mensonge, on se soumet tous. J’appelle un chat un chat. Je ne laisse pas le public partir dans son rêve et sa vérité individuelle. Je dis : « on va là, et maintenant, qu’est-ce que cela vous fait ? » C’est une aventure pas facile parce que j’enlève le voile du mensonge pour montrer le Réel. Le public est déjà fatigué du réel ; il est saturé, il recherche de l’évasion. Mais l’évasion c’est le dressage par le loisir.

A travers mes œuvres je rappelle que justement c’est dans le réel que se trouve la liberté que je nomme indomptabilité. Le réel que je mets en valeur a deux faces : le dévoilement des mensonges et la re-connexion à l’indomptable. Cela donne ce qu’il y a de plus précieux : la Poésie de la vie. Mon style a été caractérisé comme de la « poésie directe ». C’est vrai. Directe et non démissive. Pour ce, il faut que l’artiste lui-même soit dans cette démarche, ce qui n’est pas gagné car c’est souvent le premier à vouloir fuir la société. D’ailleurs ma démarche n’a pas rencontré les augures du système puisque je me fais censurer depuis 25 ans. C’est rigolo car avant on disait « tu exagères, tu ne joues pas le jeu, c’est normal et patati patata » et maintenant que la censure est visible tout le monde est sidéré. Au final, les gens comme moi, habitués à créer dans un contexte de censure, sont mieux préparés à ce changement d’époque. Je trouve cela très bien comme occasion pour se reconnecter à l’art. Il faudrait maintenant se détacher du système totalitaire du « nombre de vues ». Je préfère le bouche à oreille, c’est plus vrai.

6/ Ces dernières années, le gouvernement nous a fait comprendre que les artistes étaient non essentiels. Quel est ton point de vue sur limportance de lart et des artistes dans la société ? En quoi lart pourrait-il être essentiel ?

Le gouvernement a dévoilé ses cartes. C’est une chance. On sait à qui on a affaire. Maintenant il faut bien comprendre. In-essentiel signifie qu’il faut passer à l’ordinateur. Fin du vivant. L’art virtuel est sur-subventionné. Il faut cloisonner, séparer, contrôler. Fin du direct. Ce n’est pas un simple jugement de valeur, c’est une déclaration de guerre à la spontanéité, à la relation, à l’indomptable. Et comme tu sais il faut toujours inverser ce que dit le gouvernement : l’art est essentiel parce qu’il va au plus profond de l’âme. Donc il faut le récupérer. Et c’est le cas. Récupération par le virtuel, mais aussi par la mode, la publicité, le marketing. L’art de la mise en scène des émotions au service du contrôle des masses et du commerce. Il y a une ingéniosité infinie dans cette récupération. On le voit tous les jours. Regarde l’art contemporain, qui est devenu un domptage idéologique et une affaire d’argent, il n’en finit pas d’inventer des  « produits ».

Retrouver l’essence de l’art, c’est retrouver l’indomptable en soi. Aussi bien pour l’artiste que pour le public, mais aussi pour tous ceux qui participent à l’élaboration d’une œuvre, du producteur au technicien. Continuons à former cette chaîne indomptable entre nous. C’est de là que viendra la joie de créer et d’être ensemble.

7/ En quoi la vérité libère-t-elle ?
Tristan Edelman, artiste
Tristan Edelman

Merci Tristan pour tes magnifiques réponses inspirantes !

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=> Pour en savoir plus sur Tristan Edelman et son dernier ouvrage, écoutez l’interview de Tristan par Mike Borowski : https://crowdbunker.com/v/yDsjdrtn5B

=> Où trouver le livre « Les Indomptables » : https://livre.fnac.com/a17071936/Tristan-Edelman-Les-Indomptables

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