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Leçon N° 3 – Y a quelqu'un dans ma tête, mais c'est pas moi - Laveritelibere - Information / Action / Libération

La vérité libère

Leçon N° 3 – Y a quelqu’un dans ma tête, mais c’est pas moi

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme

Image d'un hôpital hanté

L’article Leçon N° 1 – Développe-moi, qui définit l’esprit en tant qu’énergie, démontre qu’il est possible de concilier spiritualité et rationalité.

Mais la science a pris le parti d’anéantir la spiritualité plutôt que de cohabiter en recherchant une explication logique aux perceptions humaines.

Cette position hostile a divisé l’humanité en deux camps…

Les matérialistes pensent que tout est matière et qu’ils sont des machines sans âme.

Les spiritualistes ressentent qu’ils ont une âme, un esprit, une énergie de conscience attachée à leur corps, située dans une autre dimension que l’univers “physique”.

Quand le matérialiste meurt, son cadavre va nourrir les vers ou ses cendres vont remplir une urne… fin de l’histoire.

Quand le spiritualiste abandonne son enveloppe charnelle, une nouvelle aventure commence.

Il peut avoir une idée de ce qui l’attend, mais peu sont revenus pour spoiler la suite de l’histoire.

Ces voyages dans l’au-delà aller-retour, les expériences de mort imminente, ne permettent pas d’envoyer des cartes postales ni de rapporter des souvenirs.

Une personne spiritualiste sait que sa santé physique dépend surtout de son état mental.

Une personne matérialiste attribuera plutôt son état à l’environnement, la nourriture, le mode de vie ou la génétique.

Le matérialiste, comme on l’a vu lors du débat pro-vax contre anti-vax, croit en la science.

Les êtres humains se situent à des degrés divers entre les extrêmes “esprit-matière”, mais la tendance moderne est au matérialisme, alors qu’autrefois l’humanité était majoritairement spiritualiste…

L’enseignement dit laïque produit des matérialistes qui pensent que pendant près de 5000 ans, leurs ancêtres ont accordé foi à des superstitions ridicules : magie, esprits, divinités, Dieu…

Donc, l’homme moderne “rationnel” prend ses ancêtres pour des idiots. Seul le dernier siècle aurait vu naître l’homme intelligent, même si l’état du monde montre que le “rationalisme” scientifique est en train de nous conduire droit dans le mur.

Ces deux dernières années, nous avons vu des foules entières se faire injecter des OGM expérimentaux au cri de “Je crois en la science”, parce que des politiciens véreux et des journalistes achetés par les lobbies pharmaceutiques leur avaient dit de le faire.

Depuis quelques décennies, des découvertes en physique quantique démontrèrent que la conscience de l’observateur influençait l’énergie observée, ce qui fut l’occasion d’une renaissance spirituelle, avec toutes sortes d’ouvrages et courants dits “New Age” tendant à réconcilier le physique et le psychique.

Les matérialistes ripostèrent en disant que cette vulgarisation de la physique quantique était simpliste et non scientifique.

Heureusement, certains scientifiques ont su concilier rationalité et ouverture d’esprit…

Ici, Rupert Sheldrake nous parle des 10 dogmes de la science, dans cette conférence TED du 12 janvier 2013 :

L’être humain, ce chaman naturel

Chaman en costume à plumes, au bord d'un lac
Les plumes, symbole de l’esprit aérien, volatile, typiques des peuples animistes

La mère de toutes les religions est l’animisme, du latin anima, l’âme, car l’esprit est la force qui ANIME toute chose, tout être : humain, animal, végétal ou minéral comme un lieu, un objet, une habitation.

Extrait de l’Encyclopedia Universalis :

Le terme “animisme” désigne, dans son sens général, la croyance aux âmes et aux esprits. Dans son sens spécial, il se réfère à la théorie d’Edward B. Tylor (1832-1917), selon laquelle la croyance aux esprits représente la première phase de la religion.

Le biologiste et philosophe Jean Piaget utilise ce même terme animisme, pour la psychologie enfantine :

Animisme : tendance à concevoir les choses comme vivantes et douées d’intention.

On remarque ce phénomène quand un enfant s’adresse à sa poupée, son nounours, ou qu’il les considère vivants, leur reproche “d’avoir été méchant” ou lorsqu’il dialogue avec son “ami imaginaire”.

La population animiste, présente et passée, est composée des individus les moins éduqués qui soient : les primitifs, au sens originel du mot, “qui naît le premier”, et des enfants.

Cette conception spirituelle apparaît naturellement en l’absence d’éducation religieuse, parce que l’animisme ne vient pas des croyances, mais des perceptions.

Ils voient des gens qui sont morts

Amérindien s'adressant aux esprits
Le monde des esprits, un autre plan de réalité

Le chaman est une personne qui, dotée d’une sensibilité extrême, perçoit la présence d’esprits désincarnés et communique avec eux.

Notre société matérialiste étouffe ce sixième sens par l’éducation, scolaire ou familiale, et les substances anesthésiantes (alcool, Doliprane, morphine, cannabis…)

La destruction de la culture amérindienne a commencé avec “l’eau de feu”.

Le chaman, ce coach de l’au-delà, ne “croit” pas aux esprits, il les perçoit, mais un aveugle peut toujours dire à celui qui voit des couleurs que ce sont des hallucinations.

Avec un entraînement et une hygiène de vie adéquats, toute personne ayant l’esprit ouvert peut acquérir, retrouver ou développer cette capacité.

D’autres possèdent ce don naturellement.

J’ai connu une grand-mère qui, toute sa vie durant, ne s’était intéressée qu’à son ménage et ses ustensiles de cuisine… Pourtant, lorsque son mari est décédé, elle continuait de le voir apparaître de temps à autre.

“Il me fait peur”, disait-elle.

On pourrait croire que les gens qui ont perdu un être cher voient “ce qu’ils ont envie de voir”, mais dans son livre Au-delà de l’impossible, l’auteur Didier Van Cauwelaert raconte que la médium Geneviève Delpech, femme du chanteur Michel Delpech, était très frustrée, car alors qu’elle souhaitait désespérément une visite de son mari décédé, deux esprits la harcelaient avec des équations mathématiques et des exposés incompréhensibles sur les ondes gravitationnelles. L’un se présentant sous les traits d’Albert Einstein et l’autre, qu’elle ne reconnaissait pas, s’avéra ressembler, après confirmation d’experts sur le sujet, à Nikola Tesla.

C’est quoi, ces voix dans ma tête ?

Tableau d'une séance d'exorcisme par un prêtre
The Exorcist, William Friedkin

Le christianisme originel était plus libre.

Autrefois, la réincarnation des âmes humaines était admise. Certains chrétiens prétendaient même que les âmes, qui existaient avant l’univers, s’incarnèrent dans les êtres humains. Ce n’est qu’en 553 que le deuxième Concile de Constantinople déclara cette croyance hérétique.

Celui qui soutiendrait l’idée mystique de l’existence antérieure des âmes et de leurs transmigrations successives, qu’il soit damné.

Ce concile de Constantinople, convoqué par l’empereur Justinien, eut lieu sans le pape Vigilius qui avait été jeté en prison “au pain de misère et à l’eau d’angoisse”, parce qu’il il refusait de présider ledit concile et d’obéir aux ordres de l’empereur.

Dans l’Évangile de Saint-Luc, chapitre 8, verset 22 à 39, Jésus pratique un exorcisme et chasse une horde de démons qui avaient pris possession d’un homme. Ces démons allèrent ensuite s’incarner dans un troupeau de porcs.

Aujourd’hui, certains prêtres pratiquent encore des exorcismes.

Mais si de mauvais esprits peuvent prendre possession d’un corps, qu’est-ce qui empêche de bonnes âmes de le faire aussi ?

Certaines personnes affirment qu’elles ont des “guides spirituels”, des esprits bienveillants qui les accompagnent et leur prodiguent des conseils.

Selon certains de ses disciples, Socrate se disait inspiré par un daïmon, un esprit intermédiaire entre les hommes et les dieux.

Beaucoup de gens entendent des “voix mentales”, mais ils croient que ce sont leurs propres pensées.

Toc ! Toc ! Qui est là ?

Moine zen assis face à un oiseau, au bord d'un étang
Moine bouddhiste zen

Contrairement à la croyance courante, le bouddhiste zen ne médite pas. Il s’efforce de ne pas penser et d’être uniquement conscient de l’instant présent : ici et maintenant.

Cette pleine perception du temps présent, dont s’est inspiré Eckart Tolle pour écrire son best-seller Le Pouvoir du moment présent, se retrouve dans les arts zen japonais tels que la cérémonie du thé, l’arrangement floral (ikebana), la calligraphie et les arts martiaux comme la Voie du sabre (kendo).

Dans la pratique de ces arts zen, chaque action doit être accomplie sans penser, tandis que l’attention est intégralement focalisée sur l’environnement, vue, sons, odeurs, textures.

Beaucoup plus facile à dire qu’a faire…

Certaines illustrations bouddhistes représentent le prince Siddhartha Gautama, appelé à devenir le bouddha, assailli par les démons qui tentent de l’égarer mentalement pour l’empêcher de parvenir à l’éveil.

Illustration du bouddha combattant les démons de Mara (l'illusion)
Le Bouddha et les démons – Temple Mulagandhakuti Vihāra, Sârnâth, Inde

Un simple exercice permet de distinguer les pensées d’autres esprits qui squattent notre espace mental.

Décidez de ne penser aucune pensée, ayez la ferme intention de ne rien penser du tout et que s’établisse dans votre esprit un silence intégral pendant une minute…

Que remarquez-vous ?

“Ça” pense quand même.

Cela peut être des voix mentales, des images ou des concepts, mais ça pense.

Parce que ce n’est pas vous qui pensez.

Pas le vrai vous volontaire, conscient de lui-même.

C’est la condition humaine : l’être humain est, à des degrés divers, possédé.

Plus l’esprit central, le “chef d’orchestre”, perd sa vitalité, et plus les esprits subalternes, les “musiciens”, jouent leur “propre partition”, ce qui donne une cacophonie de pensées, d’émotions ou de troubles physiques.

Parfois, on pourrait supposer que l’esprit directeur est parti, ne laissant que les consciences auxiliaires aux commandes, ce qui explique la schizophrénie et divers troubles mentaux, la sénilité ou l’Alzheimer, et même l’autisme.

Les gens le disent, intuitivement :

“Il n’est plus du tout le même depuis que …” ou “Je ne la reconnais plus, elle est vraiment diminuée.”

Ce sont des pertes de “conscience”, comme l’autisme qui survient chez certains enfants à la suite d’un traumatisme vaccinal.

Âme, ma sœur âme

Indiens à cheval au bord d'une rivière
Voir n’est pas croire

Le mode de vie contemplatif des tribus dites primitives les entraîne constamment à percevoir, observer, guetter : chasse, pêche, cueillette, agriculture, artisanat.

Ces sociétés qui n’ont reçu aucun enseignement, ni matérialiste ni religieux, sont animistes.

Ces êtres intuitifs voient que leur milieu naturel est peuplé d’esprits qui vont, viennent et interagissent avec les “vivants”.

Si la conscience englobe/imprègne le corps (Leçon N° 1 – Développe-moi), qu’est-ce qui empêche que plusieurs esprits squattent la même personne ?

Puisqu’un organisme n’est pas “imperméable” aux énergies, des départs peuvent survenir, ou des arrivées.

Ce point de vue nous offre un regard différent sur la naissance et la mort qui deviennent alors des processus graduels.

Naissance, croissance : arrivée d’esprits.

Mort, partielle ou totale : départ d’esprits, peu à peu ou tous ensemble.

Un collègue anglais, ancien pompier, m’avait raconté l’histoire de sa sœur restée longtemps dans le coma…

“Tu ne vas pas me croire, Alan”, me dit-il. “Quand ma sœur s’est réveillée, elle ne me reconnaissait plus du tout, alors qu’on était très proches, on s’adorait. Ensuite, ses avant-bras avait forci, comme ceux d’un homme, et ils étaient couverts de poils… Elle m’a regardé froidement, comme si j’étais un parfait étranger. Non, ce n’était plus ma sœur.”

Le langage reflète cette multiplicité : faire taire ses démons intérieurs, perdre l’esprit, être habité, possédé, écouter sa petite voix intérieure…

Fantômes dans la machine : guide de l’utilisateur

Si l’on écarte les rituels ancestraux, tambour, danses, invocations, sauge, crécelle et plumes, propres à stimuler l’imagination, l’animisme a-t-il la moindre utilité dans notre vie quotidienne ?

Après tout, c’est la première règle de toute démarche rationnelle : Est-ce que ma théorie produit un résultat ? Est-ce qu’elle fonctionne ? Peut-elle m’aider à mieux vivre ?

Essayez cette approche…

Vous ne voulez pas penser à quelque chose, mais “votre esprit” le fait quand même : c’est un autre esprit qui le pense.

Ou bien vous n’aimez pas ressentir une émotion, mais cette émotion s’empare de vous : c’est un autre esprit qui exprime cette émotion.

Vous n’avez pas envie de faire quelque chose, votre corps le fait quand même : c’est un autre esprit qui le lui ordonne.

Inversement, vous voulez faire quelque chose, mais ressentez un blocage qui s’oppose à votre volonté : un autre être s’y oppose.

Ces autres esprits ont leurs raisons de penser, ressentir, faire ou ne pas faire ces choses. Comme c’est le cas quand il s’agit de quelqu’un d’autre.

Faites cet exercice et découvrez le vrai vous-même, authentique, non mélangé avec qui que ce soit d’autre.

Faites-le calmement, gentiment, sans brandir de crucifix ni crier Vade retro, Satanas !

Un tri méthodique entre vous et ce qui n’est pas vous, afin de devenir, chaque jour un peu plus… vous-même.

Comment faire la différence ?

Si vous n’en voulez pas et que c’est encore là, ça vient forcément d’un autre.

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iléôma
iléôma
2 années il y a

Cet article est très inspirant, Alan ! Et il est décrit une méthode simple et certainement très performante pour se reconnecter avec son vrai soi et ainsi en faire la différence avec ce qui ne nous appartient pas.

Par ailleurs il y a une explication très judicieuse de ce qui se passe pour une personne Alzheimer ou souffrant d’autres “maladies” du même genre. Mais je me demande quand-même au cas où la personne directrice du corps reconnait encore les siens, si celle-ci est bel et bien partie ou pas. Ou si ce ne sont que les êtres seconds qui étant dans le corps depuis longtemps ont la souvenance de ces êtres chers.

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